Frappes israéliennes sur Gaza : 12 morts dont trois chefs du Djihad islamique
Radio-Canada
Douze personnes, parmi lesquelles trois chefs du Djihad islamique, mais aussi des enfants, selon les autorités locales, ont été tuées mardi avant l'aube dans des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza.
Ces raids, moins d'une semaine après l'annonce d'une trêve entre Israël et les combattants du Djihad islamique dans la bande de Gaza, font craindre une nouvelle spirale de violences, et l'armée israélienne a appelé les civils israéliens vivant dans un rayon de 40 km autour de ce territoire à rester à proximité d'un abri, en cas de tirs de roquettes palestiniennes.
L'armée a annoncé que ses frappes ont visé notamment trois commandants des Brigades Al-Qods, la branche armée du Djihad islamique, mouvement qu'Israël qualifie de terroriste.
Le Djihad islamique a confirmé dans un communiqué la mort de trois responsables des Brigades Al-Qods, qu'il a identifiés comme Djihad Ghannam, secrétaire du Conseil militaire des Brigades Al-Qods, Khalil Al-Bahtini, membre du même conseil et commandant des Brigades pour le nord de la bande de Gaza, et Tareq Ezzedine, un des chefs de l'action militaire du mouvement en Cisjordanie occupée, qu'il coordonnait à partir de la bande de Gaza.
Les frappes aériennes israéliennes sur Gaza ont fait 12 morts, parmi lesquels des enfants, et 20 blessés, selon le ministère de la Santé de ce territoire sous le contrôle du mouvement islamiste palestinien Hamas.
Nous pleurons les dirigeants et leurs femmes et un certain nombre de leurs fils qui ont été tués dans un lâche crime sioniste, écrit le Djihad islamique dans son communiqué, affirmant que le sang des martyrs augmentera [la] détermination du mouvement.
Israël a dédaigné toutes les initiatives des médiateurs, la résistance vengera les dirigeants tués dans la nuit, ajoute le djihad islamique.
Les forces de l'occupation portent la responsabilité des conséquences de cette escalade, a déclaré à l'AFP Hazem Qassem, porte-parole du Hamas.
L'ennemi paiera le prix de son crime, affirme un autre communiqué au nom du chef (en exil) du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et selon lequel assassiner des dirigeants [de groupes palestiniens] n'apportera pas la sécurité à l'occupant, mais renforcera plutôt la résistance.