Frappée par la COVID-19 pendant les Fêtes, Kristina Michaud reprend le collier
Radio-Canada
Assez durement éprouvée par la COVID-19, la députée d’Avignon—La Mitis—Matane—Matapédia, Kristina Michaud, reprend ses activités. Contrainte de se reposer durant la période des Fêtes, elle n’a pas pour autant perdu de vue les dossiers dont elle est responsable, soit l’environnement, la sécurité publique et la jeunesse. Elle entend revenir à la charge aussitôt que possible.
Après avoir passé les trois dernières semaines à lutter contre la maladie, je commence à retrouver mon énergie. J’ai eu des symptômes assez intenses, comme la fatigue extrême. J’ai été contrainte à prendre beaucoup de repos, mais au final, ç’a été une bonne chose. J’en avais besoin, admet-elle.
Son expérience l'incite à rappeler l’importance des règles sanitaires par respect pour les travailleurs de la santé. Ça remet les choses en perspective, dit-elle.
En réaction aux propos du ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Duclos, qui avance que la vaccination obligatoire pourrait être imposée pour venir à bout du coronavirus, la députée se fait nuancée.
J'avoue que cette mesure fait peur, estime-t-elle. Ça risque de créer deux classes de citoyens. Ce n’est peut-être pas la seule solution. Il y a plusieurs scénarios à envisager.
La députée bloquiste se désole des fréquentes ruptures de services dans les hôpitaux de Matane et Amqui.
Selon elle, ces problèmes sont directement liés aux transferts en santé. Le fédéral accuse le Québec de ne pas savoir gérer ses affaires, mais ce n’est pas sa compétence, estime-t-elle. Il doit transférer les sommes en santé sans s’immiscer. Il veut imposer des conditions et on en souffre, dans la région.
En tant que porte-parole du Bloc Québécois en matière de Sécurité publique et Protection civile, Changements climatiques et Jeunesse, la députée a connu une année 2021 bien remplie.
Elle déplore l’issue décevante de la conférence COP-26 à laquelle elle a assisté. En sa qualité de porte-parole en matière de Changements climatiques, elle a pu constater que plusieurs pays n’étaient pas de bonne foi. L’usage du charbon demeure important, cite-t-elle en exemple.