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Francos à l'extérieur du Québec: des jeunes craignent de perdre leur français
TVA Nouvelles
OTTAWA | Parler en français à l’école, au travail, mais anglais avec la famille, les amis, et au commerce du coin. C’est, aujourd’hui, la réalité de bon nombre de francophones qui vivent à l’extérieur du Québec.
Cette façon de vivre sa francophonie représente un renversement total du contexte linguistique canadien, qui s’est opéré dans les dernières décennies.
En parcourant sept provinces du Canada, Le Journal a constaté que le français est pour beaucoup devenu une langue réservée aux institutions et au monde professionnel.
À l’extérieur de ces cadres, c’est en anglais que ça se passe, même avec ses proches, bien souvent.
« Pendant longtemps, notre seule institution française était l’église, tout le reste était anglophone, mais le social était en français », soutient Kenneth Deveau, le directeur général du Conseil de développement économique de la Nouvelle- Écosse (CDÉNÉ), qui habite le village francophone de Clare.
Plusieurs jeunes rencontrés aux quatre coins du pays admettent que l’anglais prend presque toute la place dans leur vie privée, à un point tel qu’ils s’inquiètent de perdre leur français.
C’est le cas de Caelee Pothier, qui travaille comme guide au Musée des Acadiens des Pubnicos, dans le sud de la Nouvelle-Écosse.