France: le procès des attentats djihadistes de 2015 de nouveau suspendu
TVA Nouvelles
Le procès des attentats djihadistes du 13 novembre 2015 en France a repris jeudi de façon chaotique pour être finalement renvoyé de nouveau à mardi, le temps de soumettre le principal accusé, Salah Abdeslam, toujours positif à la COVID-19, à une contre-expertise médicale.
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Après trois heures de délibéré, le président de la cour d’assises spéciale de Paris, Jean-Louis Périès, a décidé de faire droit à la demande des avocats de Salah Abdeslam, qui avait été déclaré «apte» à comparaître par un premier médecin, malgré l’absence d’un test négatif.
L’audience reprendra mardi, «sous réserve» du résultat de la contre-expertise confiée à deux médecins, chargés de remettre leur rapport «au plus tard le 10 janvier».
Salah Abdeslam était présent à l’audience pour la première fois depuis le 25 novembre.
Deux expertises médicales effectuées lundi et mercredi à la demande de la cour ont conclu que le seul membre encore en vie des commandos jihadistes ayant fait 130 morts à Paris et en banlieue parisienne le 13 novembre 2015 était «apte» à comparaître.
Mais lors des débats jeudi, de nombreux avocats se sont inquiétés de sa contagiosité et du risque de créer un «cluster» au sein de la cour d’assises, sans fenêtre, où les accusés sont assis à moins d’un mètre les uns des autres.
«L’objet de ce procès n’est pas de tenir un calendrier d’audience, mais de juger les accusés de façon équitable, qu’ils soient à même de se défendre au mieux. Tel n’est pas le cas aujourd’hui de M. Abdeslam», a insisté l’un de ses avocats, Me Martin Vettes.