France Bélisle nie les allégations de harcèlement au travail à Tourisme Outaouais
Radio-Canada
France Bélisle, candidate indépendante à la mairie de Gatineau, dément des allégations voulant qu’elle aurait entretenu un environnement de travail toxique au sein de Tourisme Outaouais, organisation dont elle était la présidente et directrice générale. Elle estime faire l’objet d’une campagne de salissage à l’approche de l’élection du 7 novembre.
Je n’accepte pas qu’on dise de moi que je suis une gestionnaire qui traite mal ses employés, qui les harcèle ou qui entretient un climat toxique. Ce chapeau ne me fait pas du tout, a déclaré France Bélisle en point de presse, lundi.
L’ex-PDGprésident-directeur général de Tourisme Outaouais a soutenu qu’elle était une personne expressive et une femme de caractère capable d’avoir des discussions franches, mais que cela ne faisait pas d’elle une gestionnaire ayant alimenté un climat toxique.
« J’ai déjà haussé le ton. Je ne suis pas une fille scriptée. Quand ça va bien, je le dis. Quand ça va mal, je le dis clairement. Je n'ai jamais dénigré d'employés. Ce n’est pas moi, ça », a-t-elle insisté.
Dimanche soir, d’anciennes collègues de France Bélisle ont dénoncé sur les réseaux sociaux le style de gestion de l’ex-PDG sans la nommer directement.
Dans une publication Facebook, Anne Chardon, ancienne relationniste de Tourisme Outaouais, allègue qu’ une personne, depuis son arrivée à la barre de [l’]organisation, a mis un grand chaos.
Elle soutient que le comportement allégué de cette personne a poussé plusieurs employés à quitter Tourisme Outaouais, dont elle-même. Anne Chardon affirme qu’on lui a crié dessus et qu’on l’a rabaissée lorsqu’elle prenait la parole.