France: émoi après le viol en réunion d’une adolescente de 12 ans accompagné d’insultes antisémites
TVA Nouvelles
Le viol collectif d’une jeune adolescente de 12 ans accompagné de violences antisémites a provoqué une vague d’indignation en France et électrisé mercredi la campagne éclair des élections législatives, l’extrême droite déplorant «la stigmatisation des juifs» par «l’extrême gauche».
• À lire aussi: Trois adolescents soupçonnés de viol sur mineure et violences antisémites
Mardi soir, deux adolescents de 13 ans ont été inculpés et écroués pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences antisémites, des faits qui ont suscité une très vive émotion dans la communauté juive et au-delà sur fond de recrudescence des actes antijuifs.
Selon le parquet de Nanterre (ouest de la capitale), un troisième suspect, également mineur, a été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté pour viol et a été mis en examen pour les autres infractions visées par l’enquête.
Selon une source policière, la victime a expliqué avoir été abordée par trois adolescents samedi dernier à Courbevoie, en banlieue parisienne, et entraînée dans un hangar alors qu’elle se trouvait dans un parc proche de son domicile avec un ami.
Les suspects l’ont frappée et «lui ont imposé des pénétrations anales et vaginales, une fellation, tout proférant des menaces de mort et des propos antisémites», a précisé cette même source.
En pleine campagne des législatives prévues les 30 juin et 7 juillet, le Rassemblement national (RN, extrême droite), qui caracole en tête des sondages, a dénoncé mercredi une «agression antisémite» et pointé du doigt la responsabilité de «l’extrême gauche» dans la «stigmatisation des juifs».
«L’agression antisémite et le viol d’une enfant de 12 ans dans les Hauts-de-Seine nous révulsent», a déclaré sur X Marine Le Pen, cheffe de file des députés RN, avant de critiquer «la stigmatisation des juifs depuis des mois par l’extrême gauche à travers l’instrumentalisation du conflit israélo-palestinien».