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France : le second tour des législatives a commencé en outre-mer
Radio-Canada
Les électeurs français de l'outre-mer et de l'étranger ont commencé à voter samedi pour le second tour des élections législatives dont l'issue fixera la marge de manœuvre, notamment en matière de réformes, du président Emmanuel Macron pour les cinq prochaines années.
Deux mois après sa réélection face à l'extrême droite, M. Macron, un dirigeant centriste libéral, espère obtenir une nouvelle majorité absolue à l'Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement, où siègent 577 députés.
La partie s'annonce toutefois plus délicate qu'il y a cinq ans après la percée surprise au premier tour des législatives dimanche dernier de l'alliance des partis de la gauche baptisée Nupes et de l'extrême droite.
La clef est entre les mains des plus de 48 millions d'électeurs qui sont appelés aux urnes dimanche à partir de 6 h GMT. Pour tenir compte du décalage horaire, certains électeurs de l'outre-mer ont toutefois commencé à voter dès samedi.
D'abord à St-Pierre-et-Miquelon, archipel au large du Canada, à 8 h (12 h à Paris), puis en Guyane, en Amérique du Sud et du Nord, et dans les îles françaises des Caraïbes, Martinique, Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy.
Dans le Pacifique, la Polynésie commencera à voter lorsqu'il sera 22 h à Paris, de même que Wallis et Futuna, puis La Nouvelle-Calédonie.
Dans l'Océan indien, où le décalage horaire est moindre, les électeurs voteront bien dimanche. À 6 h, heure de Paris, ouvriront ainsi les bureaux de vote à La Réunion, suivi à 7 h par ceux de Mayotte.
Ce second tour clôture une semaine marquée par des échanges virulents entre les deux coalitions arrivées au coude-à-coude au premier tour : le bloc Ensemble! regroupant les soutiens du parti présidentiel et l'alliance de la gauche Nupes, qui réunit communistes, écologistes, socialistes et gauche radicale.
En début de semaine, Emmanuel Macron a notamment dramatisé l'enjeu, juste avant de décoller pour une tournée en Europe de l'Est et en Ukraine, mettant en garde contre des extrêmes qui viendraient semer le désordre en France.