
Foyers de soins à Neguac : des négociations en cours avec des acheteurs potentiels
Radio-Canada
La Villa Neguac et le Foyer Saint-Bernard pourraient changer de main prochainement. Des pourparlers sont en cours en vue de la vente de ces deux foyers de soins spéciaux, dont le permis d’exploitation a été révoqué la semaine dernière.
Radio-Canada Acadie a appris que des négociations ont lieu en ce moment avec deux acheteurs potentiels. L'objectif des parties impliquées est de trouver un terrain d'entente rapidement et – si tout se passe comme prévu – d'annoncer la vente dès la semaine prochaine.
Selon nos informations, au moins l'un des deux acheteurs potentiels est déjà propriétaire d'autres foyers de soins spéciaux au Nouveau-Brunswick.
Les détails de la vente éventuelle et de ce qui adviendra de la Villa Neguac et du Foyer Saint-Bernard ne sont pas encore connus. Nos sources indiquent que l'objectif est de permettre aux résidents de ces deux établissements de demeurer à Neguac.
Le ministère a annoncé la semaine dernière la révocation du permis d’exploitation de ces établissements, évoquant des défis liés au fonctionnement.
Des employées allèguent qu’elles étaient laissées à elles-mêmes depuis quelques mois. Elles ont affirmé que le propriétaire actuel des deux établissements – un entrepreneur originaire de l’Inde qui est visé par de nombreuses poursuites déposées par des investisseurs et d’anciens collaborateurs – payait certaines factures en retard.
Le 17 janvier, le ministère du Développement social a avisé les 29 résidents de ces établissements qu’ils devaient se trouver un autre logement d’ici au 17 février. Plusieurs d’entre eux ont déjà trouvé une place dans d’autres établissements de la Péninsule acadienne, de Miramichi et de Bathurst.
Contacté par Radio-Canada, le gouvernement provincial applaudie la tenue de négociations et à la possibilité que ces deux foyers de soins spéciaux soient vendus.
Nous sommes heureux de savoir qu'il existe un tel niveau d’intérêt à maintenir ces services importants dans la communauté. S'il y a des discussions à ce moment-ci, elles ont lieu dans le cadre d'une transaction d’affaires entre des entrepreneurs privés, affirme par courriel sa porte-parole, Rebecca Howland.