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FouKi à la recherche du paradis perdu
Métro
Le monde est devenu extrêmement tendu, remarque FouKi. Et son statut de vedette, acquis depuis quelques années déjà, fait en sorte qu’on ne le laisse pas souvent tranquille. Ces deux constats lui donnent envie de s’évader, et c’est justement ce qu’il fait sur son nouvel album, Zayon, invitant ses fans à faire de même en l’écoutant.
FouKi, enfermé à la maison pendant qu’il écrivait son album en période pandémique, pouvait s’inventer un petit paradis bien à lui, n’ayant nulle part où aller. D’ailleurs, le titre de l’opus (et d’une de ses chansons) est tiré de Zion, un concept au cœur de la religion rastafari que FouKi, qui y a ajouté sa fameuse touche Zay, associe à un paradis fictif où il n’y a plus de problèmes.
Ce monde qui lui paraît moins bienveillant, FouKi l’évoque à quelques reprises sur son nouvel album.
«On est pris dans un engrenage de haine, affirme-t-il en entrevue avec Métro. Les gens sont moins gentils les uns envers les autres. Par exemple, l’autre jour, je passe près d’accrocher quelqu’un en sortant du dépanneur sans le voir. Avant, on m’aurait dit de faire attention. Maintenant, on m’envoie chier.»
Et être une vedette dans ce monde tendu? «C’est tough un peu.» Le rappeur n’a pas nécessairement envie de se montrer avec sa blonde ou son chat, dit-il, mais les gens agissent parfois comme s’il le leur devait.
On ajoute les personnes qui l’abordent occasionnellement de manière irrespectueuse et on se retrouve avec une constatation. «Je n’aime plus sortir, ça me rend mal à l’aise. Ça me fait plaisir de prendre une photo avec un kid, mais en dedans de moi, j’ai juste envie de vivre une vie normale», lance celui qui délaisse des lieux qu’il aimait fréquenter avant de connaître la célébrité.
Ainsi, on ressent une bonne dose de nostalgie sur Zayon. Par exemple, la chanson Ségala peint un sincère et authentique portrait souvenir de l’adolescence de l’artiste, avant son vedettariat. «C’était tellement l’fun quand on faisait juste chiller tous les jours avec mes amis», raconte celui qui a depuis dû se créer une carapace pour faire face à tous les changements dans sa vie.