Fonderie Horne : la norme de 3 ng/m3 dans 4 ans, promet le PQ
Radio-Canada
Le chef du Parti québécois s'engage à imposer la norme québécoise de trois nanogrammes par mètre cube d'arsenic dans l'air à la Fonderie Horne au bout de quatre ans.
De passage à Rouyn-Noranda ce dimanche dans le cadre de la campagne électorale, Paul St-Pierre Plamondon a critiqué la gestion du dossier par le gouvernement et le manque de transparence de la part de la Santé publique du Québec.
À plus court terme, le chef croit aussi qu'il faut diminuer le seuil d'émission d'arsenic à 15 ng/m d'ici un à deux ans.
À la question de savoir pourquoi ne pas imposer la norme québécoise le plus rapidement possible comme le demandent des citoyens de Rouyn-Noranda, Paul St-Pierre Plamondon dit que la technologie ne le permet pas encore.
Quand on regarde ce qui se fait en Europe et les technologies actuelles, le 6 nanogrammes a cours en Europe, le 15 nanogrammes semble atteignable assez rapidement. Mais pour se rendre à 3 nanogrammes, il va falloir être inventifs, que nos universités et nos centres de recherches innovent pour se rendre là et on va se rendre à mon avis. Ça ne prendra pas un effort surhumain pour modifier le processus et se rendre à trois nanogrammes. Mais il faut quand même être honnête et réaliste : ça va prendre 4 ans se rendre à 3 nanogrammes et ce qu’on veut rapidement, c’est le 15 nanogrammes, précise le chef du PQ.
Paul St-Pierre Plamondon affirme qu'il n'hésitera pas à demander à l'usine d'adapter son mode de production si la pollution affecte dangereusement la santé de la population.
On est prêts à ralentir également, si on voit que la pollution affecte directement à court terme la population de manière dangereuse, on est prêts à s'asseoir, voir avec l'usine, voir comment on peut adapter le mode de production, ajoute Paul St-Pierre Plamondon.
En matinée, Paul St-Pierre Plamondon a visité le quartier Notre-Dame, où est située la Fonderie Horne.