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Fonderie Horne : ils bloquent une voie ferrée pour empêcher l’entrée de contaminants
Radio-Canada
Une quinzaine de personnes ont signé un coup d'éclat, mardi en fin de journée, en bloquant une voie ferrée à Rouyn-Noranda pour empêcher l'arrivée d'intrants contaminés destinés à être traités à la Fonderie Horne.
Pendant que se déroulaient les audiences publiques sur le sujet dans un hôtel de la ville, ces manifestants, en majorité des femmes, ont commencé à bloquer le chemin de fer vers 15 h 30, avant de quitter les lieux environ trois heures plus tard. Il restait huit protestataires au moment de notre passage sur place.
Des policiers et des membres du CN se trouvaient sur les lieux, près du viaduc des boulevards Rideau et Québec. Les policiers ont discuté un certain temps avec les manifestants, qui sont finalement partis sans avoir reçu de contraventions.
Portant symboliquement des masques à gaz, les protestataires ne souhaitaient pas être identifiés. En gros, ils disaient agir de la sorte parce qu'ils ne font plus confiance au gouvernement Legault dans le dossier des émissions de contaminants dans l'air par la Fonderie Horne.
Dans un communiqué envoyé par le mouvement Mères au front pour un collectif appelé Les métronomes de l’espoir, ces manifestantes et manifestants exigent notamment le respect immédiat de la norme provinciale de 3 nanogrammes d'arsenic par mètre cube émis dans l'air. « Pour avoir moins d’arsenic dans l’air, il faut traiter moins de matières contaminées », affirme le groupe.
« Glencore [la compagnie propriétaire de la Fonderie Horne] doit respecter les normes maintenant. Une des façons d’y arriver, qui est systématiquement passée sous silence, est de diminuer la quantité de matières traitées, dont les intrants les plus concentrés en arsenic et autres contaminants. C’est pour cette raison que nous faisons barrière avec nos corps pour empêcher l’arrivée d’intrants contaminés qui, une fois transformés par la Fonderie Horne, empoisonnent l’air de la ville », soutiennent les protestataires.