Fonction publique: 105 M$ pour des bureaux modernes
TVA Nouvelles
Au revoir cubicules, bonjour espaces de travail modernes à aire ouverte. Le gouvernement Legault prévoit une première enveloppe de 105 millions $ pour réaménager les bureaux des fonctionnaires selon les dernières tendances, même s’ils continueront d’être en télétravail à mi-temps.
Les mythiques postes de travail séparés par des paravents bruns seront bientôt de l’histoire ancienne dans les ministères et organismes publics.
Les employés de l’État pourront éventuellement profiter de nouveaux espaces « collaboratifs » au goût du jour et aux allures lounge lorsqu’ils se rendront au bureau.
Québec débloque un premier montant de 105 millions $ sur dix ans pour moderniser les lieux de travail des fonctionnaires, peut-on lire dans le budget déposé mardi par le ministre Eric Girard.
Mais attention, cette cagnotte n’inclut pas les mégaprojets de réaménagement des deux plus grosses tours de bureaux de fonctionnaires qui appartiennent au gouvernement, à savoir l’édifice Marie-Guyart à Québec, surnommé le complexe G, et le 600 rue Fullum à Montréal. Seules les études de ces deux projets majeurs sont calculées.
Le travail hybride sera désormais la norme chez les employés de l’État, même après la pandémie, a récemment annoncé la présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel.
Depuis deux ans, les ministères sont désertés. Une partie des fonctionnaires a amorcé un retour progressif au bureau depuis le 28 février. À compter du 4 avril, le retour en présentiel à raison d’un minimum de deux jours par semaine devrait toucher 100 % du personnel des ministères et organismes.
Comme employeur, le gouvernement souhaite « demeurer compétitif » et « offrir un environnement attractif ». C’est pourquoi il fournira des espaces collaboratifs sans place assignée et des locaux multifonctionnels qui favorisent le travail d’équipe aux fonctionnaires.
Alors que la pénurie de main-d’œuvre fait rage, l’État juge cette cure de rajeunissement « nécessaire ». Les employés ne doivent pas bénéficier uniquement de bons avantages sociaux, mais aussi d’un environnement de travail attrayant.