Florence Brunelle et la persévérance scolaire
Radio-Canada
Il reste encore une chance de médaille olympique pour Florence Brunelle aux Jeux Olympiques de Pékin en patinage de vitesse, courte piste. La Trifluvienne participera au relais féminin dimanche avec l'espoir de terminer parmi les 3 premières places.
Florence pourra compter sur les encouragements de toute sa région natale dimanche, en plus du soutien de tous les élèves de l'école Saint-Pie X à Trois-Rivières, une école qu'elle a fréquentée de la première à la sixième année.
Dans toutes les classes de l'école, la patineuse fait l'objet d'une attention particulière.
On en parle, on la dessine, on la cite et surtout on encourage les enfants à suivre ce modèle de ténacité.
Car Florence est devenue au fil des ans, un modèle de persévérance pour ces enfants qui vouent une admiration sans bornes à cette athlète. Une élève de sixième, Amélia Laperrière pense que : c'est surtout un bon modèle pour ceux qui n’arrivent pas trop à croire en eux.
Pour les enseignants de cette école primaire, la tenue des Jeux Olympiques, pendant les Journées de la persévérance scolaire, tombe à point. Isabelle Tremblay, une enseignante de troisième année, a eu Florence comme élève à deux reprises. On avait déjà, avant les olympiques, commencé à parler de ce que c'était la persévérance et j'avais déjà utilisé Florence comme exemple. Comme j'utilise Florence chaque année.
Une de ses élèves, Coralie Lon, nous parle de Florence Brunelle avec des étoiles dans les yeux. J'ai compris que pour elle, son rêve c'était de devenir patineuse de vitesse et elle a dit que rien ne pourrait l'arrêter. Quand tu veux réaliser ton rêve, si tu persévères, tu vas pouvoir y arriver.
Le dessin réalisé par Florence où elle s’est dessinée elle-même en train de patiner sur la glace olympique est affiché dans plusieurs classes de l’école. Un dessin prémonitoire qu’elle a réalisé à l’âge de 11 ans et qui prend tout son sens cette semaine pour son ancienne enseignante Isabelle Tremblay.
« C'était d'une évidence, on savait que Florence se rendrait loin. Se rendre jusqu’aux Olympiques ? Je pense que juste le fait d'être là, c'est une réussite. »