
Fiona : les cas d’intoxication au monoxyde de carbone se multiplient à l’Î.-P.-É.
Radio-Canada
Un inspecteur en prévention des incendies de l'Île-du-Prince-Édouard met en garde contre les risques d'empoisonnement au monoxyde de carbone, alors que les citoyens doivent recourir aux génératrices pour se garder au chaud.
La panne d'électricité en est à sa 17e journée depuis le passage de la tempête post-tropicale Fiona.
L'inspecteur en prévention des incendies à Charlottetown, Winston Bryan, affirme que son équipe a dû répondre à 284 appels à l'aide depuis le passage de Fiona le 24 septembre. La tempête post-tropicale a déraciné des arbres et détruit des infrastructures électriques à travers toute l'île.
En entrevue à La Presse canadienne, M. Bryan a estimé que 25 % des appels concernent des alarmes de détecteurs de monoxyde de carbone. Ces alarmes sont majoritairement liées à une mauvaise utilisation de génératrices au gaz en raison de la panne de courant.
Nous n'avons jamais été sans électricité pendant une aussi longue période, a souligné M. Bryan. Les gens sortent et achètent des génératrices, et ils pensent qu'ils peuvent juste les utiliser et brancher tout ce dont ils ont besoin pour faire fonctionner leur maison.
Toujours selon M. Bryan, ce genre d'interventions concernant le monoxyde de carbone constitue normalement moins de 5 % du volume d'appels.
Il tient donc à rappeler à la population que les génératrices doivent demeurer à l'extérieur de la maison, à au moins cinq pieds de toute fenêtre ou ouverture. Il ajoute que le dispositif d'échappement doit être orienté dans la direction opposée à la maison.
Vers 19 h, heure locale, lundi, le site web de Maritime Electric indiquait qu'environ 4100 clients étaient toujours sans électricité, comparativement à environ 4700 samedi soir.
Certains clients pourraient devoir attendre jusqu'à vendredi avant de retrouver le courant, selon une porte-parole de Maritime Electric.