Fini les déménagements le 1er juillet? La hausse des évictions change la donne, affirme un déménageur
TVA Nouvelles
Le 1er juillet ne serait plus le moment le plus prisé pour changer de logement puisque la période des déménagements s’étale désormais sur plusieurs jours avant et après cette date symbolique, notamment en raison de la hausse des évictions, observe un déménageur.
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Situation assez rare, des places sont encore disponibles pour déménager le 1er juillet à Montréal, a admis Pierre-Olivier Cyr, copropriétaire de Déménagement Le Clan Panneton, en entrevue à LCN vendredi.
«Cette année, il y a un phénomène qui est assez incroyable qui se produit, c’est-à-dire que les gens ont décidé de ne pas déménager simplement le 1er juillet, mais ils ont étalé la période de déménagement de deux semaines avant à deux semaines après», a-t-il expliqué.
Selon lui, la pénurie de logements aurait quelque chose à voir avec cette situation.
«On n’a jamais rempli autant de demandes d’estimations de la part de la Régie du logement cette année. Peut-être 40% de mes déménagements, ce sont des gens qui se font évincer», a reconnu M. Cyr.
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Les locataires se faisant évincer ont souvent une entente avec le propriétaire, qui refuse parfois de payer la tarification du 1er juillet, ce qui entraîne un décalage du déménagement.
«On a énormément de personnes cette année qui ne savent pas encore où elles s’en vont. J’ai des déménagements réservés et les gens vont me dire le jour même ou quelques jours avant, voilà où l’on s’en va, en entreposage ou en appartement», a-t-il soutenu.
Ce ne sont pas toutes les nouvelles constructions d’écoles qui ont prévu un système pour rafraîchir les classes. Certains bâtiments qui ont à peine une dizaine d’années n’ont ni climatisation, ni géothermie, ni aérothermie, révèlent les données obtenues par Le Journal. Ce genre d’exemples a de quoi faire sursauter plusieurs parents et enseignants qui jugent que le Québec est mûr pour une stratégie globale, tandis que le ministère de l'Éducation s’en remet à la bonne volonté des organismes scolaires.
Dans notre société, la façon dont sont perçus les enseignants est très variable. Pour certains, ils sont des gens dévoués qui portent le réseau scolaire public à bout de bras. Pour d’autres, ils sont d’éternels « chiâleurs » syndiqués grassement payés. Si cette dernière hypothèse était vraie, on peut se demander alors pourquoi il n’y a pas plus d’individus qui veulent travailler dans nos écoles...