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Fini les animaux dans les cirques et les ventes en animalerie en France
TVA Nouvelles
Le Parlement français a adopté définitivement jeudi une proposition de loi contre la maltraitance animale, avec l'interdiction progressive des animaux sauvages dans les cirques et delphinariums, la vente de chiots et chatons en animalerie prohibée et des peines durcies pour sévices ou abandon.
Un ultime vote du Sénat quasi unanime, par 332 voix pour, une contre et dix abstentions, a permis son adoption.
Il s'agit de «conforter le lien entre les animaux et les hommes», dans la lignée des législations sur les animaux depuis 1850.
La majorité présidentielle, qui a ardemment poussé ces dispositions, vante une nouvelle «étape historique du combat pour la cause animale», à l'unisson des associations de protection. Le Parti animaliste applaudit aussi, même s'il aurait souhaité aller plus loin.
«La condition animale n'est ni une lubie d'urbains en mal de nature ni une mode passagère, mais un sujet auquel un nombre croissant de Français sont sensibles et qui, dorénavant, est irréversiblement politique», a encore clamé mardi le coauteur de la proposition de loi, Loïc Dombreval, vétérinaire de profession, lors de sa dernière adoption à l'Assemblée, par 118 voix pour, une contre et 4 abstentions.
Ce très large consensus dans les deux chambres a été obtenu moyennant la mise à l'écart de plusieurs sujets de fâcherie.
La proposition de loi ne s'attaque pas à «la maltraitance animale dans son ensemble», ont fustigé les députés Olivier Falorni (gauche) et Bastien Lachaud (extrême-gauche), selon qui la chasse en particulier «aura été particulièrement cajolée» pendant ce quinquennat.
«Viendra inéluctablement le jour où, dans cet hémicycle, nous saurons débattre de questions délicates, comme certaines pratiques de chasse, comme la corrida, comme certaines pratiques d'élevage» intensif, veut croire M. Dombreval.