Financement fédéral du tramway : le maire Marchand n’est pas inquiet
Radio-Canada
Le maire Bruno Marchand a répété à plusieurs reprises qu’il n’était pas inquiet quant au financement du gouvernement Trudeau, malgré la critique du chef de Québec d’abord, Claude Villeneuve, sur le report en mars de la publication du plan d’affaires, si près de la date butoir pour soumettre les demandes au Programme d’infrastructures Investir dans le Canada (PIIC).
Je pense pas qu'on va passer par-dessus la date. [...] Je suis pas à la table des négociations, mais ce qu'on m'en dit de part et d'autre, c'est que ça va bien, qu’il y a une volonté de réussir.
Selon le maire Marchand, le plan d'affaires est un document qui est important pour le gouvernement du Québec. Il assure que les choses suivent leur cours dans leurs négociations avec Ottawa.
Il ajoute ne jamais avoir senti le gouvernement du Québec autant derrière eux dans le projet de tramway. Autant M. Julien, Mme Guilbault, le premier ministre Legault, ils sont tous derrière nous. Les choses avancent.
Il rappelle que, par rapport aux autres projets complexes dans la province, celui du tramway avance beaucoup plus vite que des lignes de métro à Montréal. Il concède toutefois que des délais peuvent survenir.
Il réfère entre autres à la période de négociation qui s’amorce avec Alstom, seul soumissionnaire pour le matériel roulant du tramway à la suite du retrait du groupe Siemens.
On peut pas vous dire quel a été le prix de la soumission parce que le prix est pas stable. [...] Avant d'aller dire : "on va de l'avant, on va pas de l'avant", on va quand même négocier pour s'assurer qu'on a le meilleur prix.
Questionné sur la possibilité de recommencer un processus d'approvisionnement, Bruno Marchand indique que, si la Ville n’est pas satisfaite, c'est pas impossible qu'on retourne en arrière.
Ce n’est pas notre souhait [...], ça fait partie, théoriquement, des possibilités que nous avons. [...] Il faut que l'autre partenaire qui danse avec nous fasse son bout.