Financement du transport en commun: «On doit s’entendre sur une vision globale», pense le maire de Laval

Si aucun élu ne souhaite se retrouver avec le fardeau de devoir couper dans le transport en commun ou de devoir augmenter les taxes aux citoyens pour le financer, le maire de Laval, Stéphane Boyer, est d’avis qu’il faut trouver des solutions globales pour le financement du transport collectif.

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«En fait je crois que ça devrait préoccuper pas juste les Lavallois, mais tous les Québécois, parce qu’on sait que le transport en commun, c’est important... pas juste pour l’environnement. Si tous les gens qui prenaient le métro et l’autobus avaient une voiture, la congestion serait monstre», a-t-il d’abord souligné en entrevue avec Pier-Olivier Zappa sur les ondes de LCN.

Selon lui, le télétravail et l’inflation ont grandement participer au déficit financier lié au transport en commun. 

Cependant, il estime que d’autres solutions devraient être envisagées avant d’obliger les villes à augmenter leurs taxes municipales afin de pallier les difficultés financières des sociétés de transport.

Le maire de Laval évoque notamment la construction de logements près des stations de métro, des gares ou même des stationnements incitatifs, afin d’encourager le monde à utiliser ces moyens de de transports plutôt que la voiture.

«Juste à Laval, il y a le potentiel de 3500 logements qu’on pourrait construire», a-t-il précisé.