Finale de la 1re saison ce lundi à TVA: Frédéric Pierre s’éclate dans «Alertes»
TVA Nouvelles
Frédéric Pierre joue un policier engagé et sensible dans «Alertes», un rôle de premier plan dans la série policière à grand déploiement de TVA.
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Le comédien a toujours été occupé depuis ses premières apparitions au petit écran, il y a 30 ans, dans «Le club des 100 watts». Au fil des années, on l’a vu dans «Zap», «Virginie», «Music-Hall», «Cover Girl», «Le Gentleman», «Mémoires vives», «5e rang» et, plus récemment, dans la comédie «...Moi non plus!», un bref résumé des nombreux projets figurant sur son CV.
«C’est un beau défi dans ma carrière, une série policière. J’aime Renaud, c’est un gars de terrain, de contenu. Il aurait très bien pu mal virer dans sa vie, il a du vécu», a dit Frédéric en entrevue avec l’Agence QMI.
Une série de 24 épisodes par saison requiert de tourner dans le désordre et de boucler toutes les scènes se déroulant dans un même lieu en peu de temps.
«On doit par exemple tourner en quatre jours tous les interrogatoires que l’on va voir durant la saison, a-t-il enchaîné. Les séries policières, c’est une autre vie, c’est la cohérence du récit et il faut être méticuleux. On ne peut pas l’échapper et on doit constamment se demander que sait ou ne sait pas mon personnage. Il y a beaucoup de préparation avec la script.»
Frédéric Pierre aime qu'il soit normal, maintenant, à la télé québécoise, qu’un policier noir soit la tête d’affiche d’une série lourde comme «Alertes». «J’aime ça passer le micro à d’autres au sujet de la diversité, car j’ai fait beaucoup d’entrevues là-dessus, mais je peux dire qu’en effet ça bouge. C’est de normaliser ces présences-là à l’écran, ça prend des séries où on rentre dans cette différence-là, mais aussi cette normalisation, c’est super important», a-t-il souligné.
«La preuve que ça avance, c’est qu’on sent une ouverture aux autres diversités, corporelles, de genre, la présence autochtone aussi, il y a une avancée réelle qui ne peut que continuer. Dans les séries américaines, on ne fait jamais de cas d’un personnage mexicain, on ne le souligne même pas. On entend plein d’accents, on sait qu’on est dans une métropole, tout simplement.»