
Fin des témoignages à l’enquête du coroner sur la mort de Nicole Chan
Radio-Canada
La directrice des relations de travail et d’employés du Service de police de Vancouver, Christine McLean, a témoigné au dernier et septième jour de l’enquête du coroner sur le suicide de la policière Nicole Chan.
Selon Mme McLean, la politique du département sur les relations personnelles au travail, mise à jour en 2021, touche tous les employés, peu importe leur rang.
Elle impose à deux collègues impliquées dans une relation personnelle qui représente un conflit d'intérêts à le déclarer. Elle ajoute que les autres membres de la police doivent aussi signaler une relation entre collègues.
De manière générale, s'il existe une relation au sein de l'organisation qui pourrait être un conflit d'intérêts perçu ou réel si elle était signalée, le VPD examinerait cela…au cas par cas pour déterminer si oui ou non ce conflit d'intérêts pourrait potentiellement être diminué, a déclaré Christine McLean.
Nicole Chan s’est suicidée le 27 janvier 2019, plusieurs heures après avoir été amenée à l'Hôpital général de Vancouver en vertu de la Loi sur la santé mentale.
En 2017, la jeune femme a porté plainte contre un supérieur, le sergent David Van Patten, responsable des ressources humaines pour coercition et agression sexuelle. Par la suite, la police de New Westminster a mené une enquête criminelle, mais la Couronne n’a pas déposé d’accusation.
Le Bureau du commissaire aux plaintes contre la police (OPCC) a ensuite conclu que trois autres plaintes étaient fondées. David Van Patten a été renvoyé pour mauvaise conduite en 2020.
Plusieurs personnes ont témoigné ces derniers jours que Nicole Chan était frustrée et déprimée parce qu’elle croyait que sa plainte n’avait pas été prise au sérieux. Elle était aussi inquiète pour sa carrière et les rumeurs qui circulaient au service de police de Vancouver.
La famille de Nicole Chan poursuit le Service de police de Vancouver, la Ville de Vancouver et David Van Patten.