Fin de semaine de Pâques: des «no-shows» provoquent d’importantes pertes pour les restaurateurs
Le Journal de Montréal
La fin de semaine de Pâques est généralement très lucrative pour les restaurateurs, toutefois, cette année, le phénomène des «no-shows» est venu jouer les trouble-fêtes.
C’est le cas notamment au Café de la Gare à Rosemère, dans les Laurentides. Le petit restaurant, qui n’a que 37 places assises, affichait complet. Or, de nombreuses personnes ont annulé à moins de 24h ou bien ne se sont pas présentées.
«Nous on envisage de mettre en place un système de dépôt. C’est sûr que pour une petite place, ce qui est le plus compliqué, c’est l’aspect de gestion de tout ça parce qu’évidemment [on n’a] pas beaucoup de personnel [...] L’enjeu majeur, c’est [si] la clientèle est prête. Je crois qu’on s’en va de plus en plus vers ça, mais c’est sûr qu’on a énormément de réticence», a souligné Audrey Medaino-Tardif, propriétaire du Café de la Gare.
Pour les propriétaires, ce sont de nombreuses pertes puisqu’en plus de devoir commander davantage de nourriture, ils doivent refuser des clients. Il faut aussi garder en tête que Pâques est «l’une des bonnes fins de semaine pour la restauration», selon Martin Vézina, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales chez Association Restauration Québec.
«Cette année, on a sondé nos membres dans la dernière semaine, 15 % nous ont dit qu’ils affichaient complets [et] près de la moitié nous disait que c’était quand même une fête importante, que ça amenait quand même beaucoup d’achalandage», a-t-il expliqué.