
Fin de la récréation pour Amalega Bitondo qui comparait masqué
TVA Nouvelles
La récréation est terminée pour le complotiste François Amalega Bitondo qui a non seulement été arrêté et détenu pour bris de condition, mais qui a aussi été forcé de porter le masque lors de sa comparution.
• À lire aussi: Mesures sanitaires: 7e et 8e condamnations pour Amalega Bitondo
« On peut le menotter et lui mettre un masque, s’il est coopératif on va l’amener [dans la salle de visioconférence », a expliqué un policier juste avant l’audience ce lundi au palais de justice de Montréal.
Et contre toute attente étant donné ses refus constants de se couvrir le visage, Amalega Bitondo s’est soumis aux autorités, si bien que quelques minutes plus tard, il comparaissait avec un masque de procédure médical, sous une accusation de bris de condition survenu la veille.
C’est qu’Amalega Bitondo n’a pas le droit de s’approcher à moins de 300 mètres du premier ministre François Legault, en raison d’une manifestation survenue en novembre dernier. Or, hier soir, le complotiste s’est présenté avec une vingtaine d’individus à Radio-Canada, alors que le premier ministre s’y trouvait pour passer à l’émission Tout le monde en parle.
Des policiers ont tenté de lui expliquer qu’il devait partir, mais comme l’antimasque ne semble respecter que les règles qui l’arrangent, il est resté.
« À plusieurs reprises on vous a permis de quitter les lieux, mais vous refusez, par conséquent vous êtes mis en état d’arrestation », lui a alors dit un policier, selon une vidéo de son arrestation.
Une manifestante s’est plainte en disant qu’Amalega Bitondo « n’a rien fait », ce à quoi quelqu’un a répondu : « Ben c’est correct, il sortira de prison. »
Sauf qu’après analyse de la preuve, la Couronne s’est dite convaincue que le complotiste méritait bel et bien d’être accusé. Et plus que ça, elle a estimé qu’il devait même rester détenu en attendant son procès. Car comme Amalega Bitondo fait constamment savoir qu’il se fiche des ordres qui ne font pas son affaire, les probabilités de récidive étaient trop élevées.