Fillette de Granby : la défense fera entendre un dernier témoin
Radio-Canada
Depuis près de deux semaines, les audiences du procès de la femme accusée du meurtre non prémédité et de la séquestration d’une enfant de 7 ans à Granby se déroulent sans la présence des quatorze jurés responsable de prononcer un verdict dans cette affaire. On a appris lundi qu’ils seront de retour en salle de cour mercredi après-midi.
La défense appellera à la barre son dernier témoin mercredi au palais de justice de Trois-Rivières. Il s’agit d’une consultante en pathologie.
Ces derniers jours, les avocats se sont penchés sur des questions de droit sans la présence du jury. Ces discussions ont pris fin lundi et le juge a ajourné le procès jusqu’à mercredi, 14 h.
La Couronne a appelé vingt témoins à venir donner leur version des faits, dont les premiers répondants à être arrivés sur les lieux en avril 2019, des policiers, une intervenante de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), un voisin de la belle-mère, des enfants qui se trouvaient dans la maison au moment du drame ainsi que des experts. Les avocats de la défense ont quant à eux prévu de faire entendre trois témoins.
Une fois que tous les témoins auront été entendus, les plaidoiries pourront débuter et le jury devrait ensuite être séquestré afin de procéder à ses délibérations.
Le procès de la femme de 38 ans, dont l’identité fait l’objet d’une ordonnance de non-publication, a débuté le 13 septembre dernier.
Les différents témoignages et les preuves présentées ont permis d’apprendre que la jeune fille avait été enroulée dans du ruban adhésif peu de temps avant sa mort. L’enfant est décédé le jour après son arrivée à l’hôpital, après que sa mort neurologique eut été décrétée.
L’accusée dans cette affaire a tenu à donner sa version des faits au jury. Elle a notamment mentionné que la fillette avait, selon elle, des comportements difficiles et qu’elle n’a jamais eu l’intention de la tuer.
D’après les informations d’Amélie Desmarais