Fermont se mobilise pour la construction d’une nouvelle ligne électrique
Radio-Canada
La Ville de Fermont et la MRC de Caniapiscau demandent au ministre de l’Économie et à Hydro-Québec qu’une nouvelle ligne électrique soit construite. Le maire de Fermont, Martin St-Laurent, soutient que la limite de capacité de transport d’énergie est atteinte avec les divers projets d'expansion des minières de la région.
Environ 160 kilomètres de nouveaux câbles électriques seraient nécessaires entre Fermont et le poste Montagnais, selon Martin St-Laurent. Présentement, la région a un problème par rapport à l’électricité pour le développement économique, soutient le maire.
Une nouvelle ligne répondrait aux besoins des deux compagnies minières, Minerai de fer Québec et ArcelorMittal. Ça donnerait un avenir à l’industrie minière pour se classer aussi dans l’acier vert et [pour compléter] toutes les étapes [afin de respecter] les nouvelles normes qu’on va avoir dans les 10, 15 ou 20 prochaines années, mentionne Martin St-Laurent.
Le maire de Fermont soutient qu’une étude a été commandée notamment par la Ville de Fermont et par la MRC de Caniapiscau pour démontrer la viabilité de la construction d’une nouvelle ligne. L’étude sera remise au cours des prochaines semaines au ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, et à Hydro-Québec.
« La région s’est mobilisée pour faire une étude de coûts-bénéfices d’une ligne supplémentaire. »
On a demandé une rencontre pour présenter ce qu’il y a là-dedans, pour présenter les projets des minières, parce que les projets sont dans ce rapport-là : qu’est-ce qu’elles aimeraient faire pour être plus vertes, pour décarboner, explique Martin St-Laurent.
Hydro-Québec confirme que la ligne arrive à sa [pleine] capacité, mais la société d’État analyse les différents scénarios pour augmenter le transport d’énergie vers Fermont.
Oui, ça a été envisagé, la construction d’une autre ligne. Mais présentement, ce qu’on regarde, c’est surtout le rehaussement de la ligne existante, explique un porte-parole d'Hydro-Québec, Maxence Huard-Lefebvre.
Ce sont des travaux beaucoup plus coûteux et plus longs également. Donc quand on peut augmenter la capacité d’une infrastructure existante, ça peut être une option à privilégier, ajoute le porte-parole.