Faux passeports vaccinaux: 270 dénonciations faites à l'UPAC
TVA Nouvelles
L'Unité permanente anticorruption (UPAC) a reçu 270 dénonciations d’actes répréhensibles concernant la production et l’utilisation de faux passeports vaccinaux, selon une mise à jour obtenue par TVA Nouvelles.
• À lire aussi: Restrictions COVID-19: plus qu’une semaine avant le retour à la quasi-normalité
• À lire aussi: Le masque deviendra un choix personnel
Ces dénonciations ont été transmises par le formulaire disponible sur le site web de l’UPAC et par la ligne téléphonique 1-844-541-UPAC.
Elles surviennent après l’appel lancé par l’UPAC aux Québécois, il y a un peu plus d’un mois, les invitant à signaler les citoyens qui fabriquaient ou se servaient de faux passeports vaccinaux.
«Il revient à notre Centrale des dénonciations des actes répréhensibles de faire une première analyse de ces appels et d’ensuite transférer au commissaire, qui prend la décision de transférer le dossier en enquête, de le transférer à une autre organisation chargée de l’application de la loi si le dossier est hors mandat (avec l’accord du dénonciateur), ou encore de le fermer s’il le juge frivole», explique le porte-parole Mathieu Galarneau.
Selon ce dernier, une trentaine de dossiers ont été ouverts.
«Je rappelle que les dossiers sont ouverts lorsque nos enquêteurs ont un motif raisonnable de croire qu’un crime aurait pu être commis. À la lumière des moyens d’enquête déployés, il se peut que nous fermions des dossiers sans accusation, si nous constatons qu’aucun crime n’a été commis», affirme-t-il.
«Les principaux crimes qui font l'objet d'une enquête sont la corruption, l’abus de confiance, la fraude envers le gouvernement, la production de faux et l’usage de faux. Jusqu’à maintenant, aucune demande d’intenter des procédures n’a été soumise au DPCP», ajoute le porte-parole.