
Faire vivre la Coupe d’Afrique des nations aux Canadiens
Radio-Canada
Les meilleurs joueurs de soccer du continent africain s’affrontent jusqu’au 6 février au Cameroun. La Coupe d’Afrique des nations (CAN) est en marche depuis quelques jours, malgré les nombreux défis qui ont dû être surmontés pour son organisation, notamment la pandémie et des problèmes d’infrastructures.
Le journaliste d’Ottawa Jean-Marie Vianney sera à Yaoundé au cours des prochaines semaines pour informer les communautés africaines du Canada.
La Coupe d'Afrique des nationsCAN a été reportée quelques fois, les infrastructures n’étaient pas prêtes. La pandémie s’est ajoutée à tout cela, mais on a trouvé un consensus. Les autorités camerounaises ont rassuré les autorités du soccer international. Les inquiétudes sont derrière… Le tournoi va de l’avant, tout semble bien se dérouler, analyse M. Vianney.
Le tournoi, organisé aux deux ans, devait d’abord être présenté en 2021. Si le Cameroun est en mesure de recevoir l’événement, c’est en grande partie grâce à la pression exercée par des joueurs et anciens joueurs africains qui ont pris la parole lorsque son organisation était remise en question dans les derniers mois.
Le continent est en train d'évoluer. Un nouveau leadership et une nouvelle jeunesse fréquentent les instances internationales et ont acquis une notoriété pour dire les choses. Le nouveau président Samuel Eto'o, joueur de renommée, [a aidé] surtout avec l’appui de plusieurs joueurs et anciens qui se sont mis ensemble. On veut faire en sorte que cette compétition soit un lieu de rassemblement, de retrouvailles et de vitalité, ajoute le journaliste indépendant.
La Coupe d'Afrique des nationsCAN rassemble 24 équipes du continent et Jean-Marie Vianney couvrira les activités pour le Conseil national de la presse ethnique. Il veut se concentrer sur les histoires qui ont une résonance dans les communautés du pays au cours des prochaines semaines.
Il faut profiter de la présence des délégations. Ottawa a d’importantes communautés algériennes, marocaines, égyptiennes, sierra-léonaises, camerounaises, nigérianes, etc. Il faut voir comment les délégations se comportent et le rapporter aux communautés d’ici, raconte M. Vianney, qui est originaire du Cameroun.
L’apport des communautés et des femmes sera intéressant. La dynamique linguistique au Cameroun peut aussi nous apprendre des choses. Il faut voir les communautés anglophones et francophones et comment se fait la cohabitation. Il y a eu des conflits, alors je veux voir l’état des lieux, précise le journaliste, qui aborde la question des mouvements souverainistes dans l’ouest du pays.
« Je veux aborder l'expertise canadienne et la place qu’elle a eue dans la construction des terrains de soccer. L'ingéniosité canadienne a servi. Je veux voir comment cette expérience a participé à cet événement. »