Faire face aux dédales administratifs pour protéger sa maison du fleuve
Radio-Canada
Un couple de Rimouski doit déplacer sa maison, qui est à risque de débordement côtier. Les propriétaires souhaitent profiter de l’occasion pour sensibiliser la population aux dédales administratifs lié à une telle décision.
En novembre dernier, Myriam Bourgeois et Guy Cantin ont reçu un avis formel du ministère de la Sécurité publique statuant que leur résidence était exposée à un risque imminent de débordement côtier. Le couple avait alors trois options : demeurer sur place à leurs risques et périls, démolir leur résidence ou la déplacer en échange d’un appui financier de l'État.
La Sécurité publique nous dit : "Vous pouvez rester là, mais si vous restez là, on ne viendra plus jamais vous aider", résume Mme Bourgeois.
C'est la dernière option que Mme Bourgeois et M. Cantin ont choisie. L'ensemble de l'opération coûtera environ 400 000 $ dont 250 000 $ seront assumés par le gouvernement.
Démolir la maison aurait coûté entre 50 000 $ et 100 000 $ de moins, mais il s’agit d’un bâtiment ancestral que le couple voulait préserver à tout prix. C’est également la première maison que le couple s’est achetée il y a de cela 25 ans.
En plus du coût d’un tel projet, c’est la complexité de la tâche qui a surpris le couple rimouskois.
La pire affaire qu’on a eu à vivre [...], c’est tout ce qu’on a eu à subir comme stress par rapport à tous les dédales administratifs, s’est désolée Mme Bourgeois.