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Facebook se défend d’avoir contribué à l’assaut du Capitole
Radio-Canada
Facebook a dénoncé dimanche les accusations « ridicules » selon lesquelles la plateforme aurait pu contribuer aux événements ayant mené au violent assaut contre le Capitole, le 6 janvier dernier, en amont de l'interview d'une lanceuse d'alerte qui devrait aborder ce thème.
Le vice-président du groupe, Nick Clegg, a également nié lors d'un entretien sur CNN que les réseaux sociaux puissent être toxiques pour les adolescents et adolescentes, contrairement à des études menées en interne qui ont fuité récemment.
La responsabilité de l'insurrection sur le siège du Congrès incombe aux personnes qui ont infligé les violences et à celles qui les ont encouragées, dont le président (Donald) Trump, a martelé Nick Clegg.
Il s'exprimait quelques heures avant la diffusion d'un entretien avec une lanceuse d'alerte à l'émission 60 Minutes, de CBS, qui devrait, selon le New York Times (Nouvelle fenêtre), accuser Facebook d'avoir trop tôt relâché les garde-fous érigés pour la présidentielle américaine de 2020 et permis l'escalade jusqu'à l'attaque du 6 janvier.
Toujours selon le quotidien new-yorkais, Nick Clegg a en outre fait circuler vendredi un mémo en interne pour tenter de désamorcer la polémique en condamnant des allégations trompeuses.
Le vice-président de la plateforme a redoublé d'efforts, dimanche, et a jugé qu'il était trop facile de chercher une explication technologique à la polarisation politique aux États-Unis.
Il a toutefois reconnu que Facebook devait essayer de comprendre comment [il] contribuait aux contenus négatifs et extrêmes, aux discours haineux et à la désinformation.