
Face aux variants, quels outils pour ne pas continuellement se confiner?
Radio-Canada
Alors que l’on souhaite une version endémique du virus qui cause la COVID pour enfin sortir d’une pandémie qui dure depuis deux ans, nous avons « les outils » pour que les gouvernements et les autorités de santé publique n’aient plus à ordonner de fréquents reconfinements, affirme un spécialiste en virologie.
On a les outils nécessaires et il faut les utiliser, soutient en effet le professeur Benoît Barbeau, du département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal (Université du Québec à MontréalUQAM).
On ne peut pas continuellement se reconfiner, a-t-il déclaré dimanche au Téléjournal Acadie. Il est certain qu'on devra trouver un compromis.
Parmi ces outils pour sortir de pandémie, le professeur Barbeau cite des vaccins plus adaptés et plus représentatifs de certains variants qui peuvent circuler, un dépistage adéquat de la COVID, et un usage judicieux des technologies de ventilation et de purification de l’air dans les lieux publics.
On doit agir aussi en amont, non seulement avec les vaccins, mais aussi au niveau de la transmission, s'assurer que les endroits, les lieux intérieurs soient munis de systèmes de ventilation et même de systèmes de purification bien adaptés, déclare-t-il.
Ces équipements pour évaluer la qualité de l’air et mieux le purifier existent et fonctionnent bien, note le professeur, mais on a quand même été un peu moins actifs en ce sens-là dans les plans de lutte au virus.
Dépassé par l’augmentation des hospitalisations liées à la COVID et face à une crise jamais vue en ressources humaines dans le système de santé, le Nouveau-Brunswick a amorcé un nouveau confinement le 15 janvier.
Le premier ministre Blaine Higgs affirme que de nouvelles restrictions étaient nécessaires pour atténuer les répercussions sur [le] système de soins de santé.
On doit se positionner pour 2022 pour arriver le plus rapidement possible à une version endémique, c’est-à-dire un virus qui circule en permanence et auquel on s’adapte, a affirmé dimanche le professeur Benoît Barbeau.