Fête nationale et langue française: «Ce qui se passe à Montréal, ça m’inquiète», dit François Legault
TVA Nouvelles
La fête nationale du Québec est l’occasion pour tous les Québécois de se souvenir de leur histoire et de l’importance de protéger la langue française souvent mise à mal, notamment à Montréal, a estimé le premier ministre François Legault.
«La fête nationale c’est le moment de se pencher sur le chemin qu’on a parcouru comme nation depuis 400 ans. De se rappeler des bâtisseurs, comme Samuel de Champlain, Jeanne Mance, Marie de l’Incarnation, qui ont fondé en Amérique du Nord une nation francophone. Puis ils ont pu compter sur l’aide des nations autochtones», a déclaré le premier ministre du Québec, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, lundi.
«Notre histoire a quelque chose d’improbable: 8 millions de francophones sur un continent de 400 millions», a poursuivi le premier ministre qui a souligné que malgré la Conquête, «on est encore là, quatre siècles plus tard».
Depuis, «on a bâti une société moderne, démocratique où il fait bon vivre [...]. Quand je nous regarde, je me dis qu’on a toutes les raisons d’être fiers d’être Québécois. Bonne fête nationale, tout le monde», a-t-il conclu.
Avant de profiter des festivités de la fête nationale à Repentigny, le premier ministre du Québec s’est rendu à Charlemagne dans Lanaudière, lundi matin, pour un déjeuner. À l’occasion d’un discours, il a de nouveau souligné l’importance de protéger la langue française.
«Chaque année, je viens ici et je revois certaines faces [...] la vie passe trop vite [...], mais il y a quelque chose qui ralentit le temps, ce sont les traditions. [...] Un de mes bonheurs dans l’année, c’est de savoir que je m’en viens ici», a-t-il déclaré avant de souligner que «la langue française» et sa protection est au cœur de cette journée.
«Quand on regarde ce qui se passe à Montréal [...] moi ça m’inquiète de savoir [qu’il y a] des centaines de milliers de nouveaux arrivants qui ne parlent pas français», a-t-il fustigé.