Exportation de véhicules volés: le Bloc Québécois demande des comptes
Le Journal de Montréal
Le Bloc Québécois demande des comptes au gouvernement fédéral sur sa gestion de l’exportation des véhicules volés, devenue un véritable fléau au pays.
«Il est plus que temps qu’on s’intéresse à ce dossier-là. Même chez nous, en région, je connais des gens qui se sont fait voler leur véhicule», a témoigné en point de presse la députée Kristina Michaud, porte-parole du Bloc en matière de sécurité publique.
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L’élue originaire de la Gaspésie compte déposer une motion ce matin pour aborder la question au comité permanent de la sécurité publique, dont elle est la vice-présidente.
Mme Michaud souhaite entre autres questionner sérieusement l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), responsable d’inspecter les marchandises au port de Montréal.
Un récent dossier de notre Bureau d’enquête a révélé à quel point il était facile pour les criminels d’exporter ces véhicules sous le nez de l’Agence, majoritairement via le port de Montréal.
La bloquiste aimerait aussi entendre d’autres intervenants sur le sujet, dont le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, des fabricants de véhicules, des compagnies d’assurance ainsi qu’une escouade spéciale formée pour contrer les exportateurs de véhicules volés.
En moyenne, 43 Québécois par jour se sont fait dérober leur véhicule depuis le début de l’année, selon les chiffres d’Équité Association, soit plus de 11 000 personnes.