Exportateurs de homards vivants, soyez prêts pour de nouvelles exigences chinoises
Radio-Canada
Les entreprises canadiennes qui exportent du homard vivant en Chine doivent être prêtes pour d'éventuelles nouvelles exigences douanières chinoises mises en places à cause de la COVID-19.
Des mesures de traçage supplémentaires sont entrées en vigueur en janvier pour tous les aliments transformés importés en Chine et ont causé des maux de tête à certaines entreprises canadiennes.
Les nouvelles mesures exigent un étiquetage en chinois à l'intérieur et à l'extérieur des emballages et un enregistrement dans le système des entreprises alimentaires d'importation de Chine (CIFER), qui est géré par l'Administration générale des douanes chinoises.
L 'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) dit que l'industrie alimentaire a signalé certains problèmes de paperasse.
Certains rencontrent des problèmes aux ports en Chine parce que leurs enregistrements ne contiennent pas suffisamment d'informations ou ils ont plusieurs comptes et enregistrements, ce qui entraîne des incohérences dans les documents avec les informations dans CIFER, indique l’agence.
Beaucoup éprouvent des difficultés à mettre à jour leurs comptes et leurs informations d'enregistrement.
Jusqu'à présent, les règles ne s'appliquent qu'aux produits de la mer transformés comme les produits surgelés ou cuits.
Mais cette semaine, le Conseil canadien du homard a publié un bulletin spécial à l'intention de ses membres.
Je crois comprendre qu'à ce jour, le système CIFER n'est pas tenu d'être utilisé par le secteur du homard vivant, mais nous nous attendons à ce que la Chine lance un processus qui obligera les expéditeurs vivants à participer, annonce le directeur général Geoff Irvine.