Explosion mortelle à Jonquière : il n’y aura pas d’accusation criminelle
Radio-Canada
La Sûreté du Québec (SQ) a maintenant terminé le volet criminel de son enquête concernant l’explosion qui a tué deux bambins et leur père Dérick Lalancette sur la rue Dubose dans l’arrondissement de Jonquière, il y a cinq mois.
Aucune accusation ne sera finalement portée dans cette affaire. Les enquêteurs poursuivent toutefois leur travail pour déterminer les circonstances entourant le meurtre d’Édouard, 6 mois, et Félix, 2 ans, le 10 janvier dernier.
Le lieutenant Benoît Richard, coordonnateur des communications à la SQ, affirme que le corps policier considère toujours que le père de famille de 39 ans s’est fait exploser en compagnie de ses deux enfants. Le scénario fortement privilégié demeure donc celui du double meurtre et d'un suicide.
On ne peut pas déposer d'accusation contre le monsieur puisque le suspect est décédé, résume Benoît Richard.
Le lieutenant ajoute que la SQ exclut maintenant tout scénario impliquant des complices ou de la négligence criminelle.
« Il y a plusieurs choses qui ont été envisagées par les enquêteurs. Maintenant, il n'y a rien qui nous permet de déposer d'accusations quelconques au niveau du Directeur des poursuites criminelles et pénales. »
Dérik Lalancette était un employé de la mine Niobec de Saint-Honoré. Il avait des connaissances en explosifs, indiquait la Sûreté du Québec en janvier.
La SQ assiste encore la coroner Francine Danais pour déterminer les circonstances du drame. Quant à la nature de l'enquête, en ce qui a trait à l'endroit et à la façon que monsieur s'est procuré ces explosifs, je vais devoir laisser ça à l'appréciation du coroner dans la poursuite de son enquête, précise Benoît Richard.
Il indique d'autre part que des analyses sont encore en cours au Laboratoire des sciences judiciaires et de médecine légale de Montréal. Le rapport final des enquêteurs n'a donc pas été présenté à la coroner.