Exo veut avoir près d’une centaine d’autobus électriques d’ici 2025
TVA Nouvelles
Le gestionnaire du transport en commun du Grand Montréal, Exo, compte se doter d’une flotte comptant au moins 88 autobus électriques d’ici 2025.
L’organisation, qui assure le service de transport en commun sur les rives nord et sud – exception faite de Laval et de l’agglomération de Longueuil –, a fait part de son intention dans son Plan d'action de développement durable dévoilé vendredi.
L’atteinte de cet objectif, déjà énoncé depuis quelques années, nécessitera cependant un changement de paradigme rapide chez Exo.
En effet, à ce jour, le gestionnaire ne dispose d’aucun autobus électrique dans sa flotte. De plus, aucun véhicule n’a encore été commandé, malgré l’objectif affiché d’en avoir au «minimum» 88 en 2025, apprend-on dans le plan stratégique.
Ainsi, le gestionnaire se retrouverait à convertir environ 15% de sa flotte d’ici 2025, considérant qu’en 2018, Exo comptait plus de 650 autobus pour assurer les déplacements sur ses plus de 230 lignes dans la région métropolitaine.
À terme, Exo compte convertir 100% de sa flotte en véhicules électriques.
Du côté des trains de banlieue, Exo avait déjà annoncé, en février dernier, l’achat de 10 locomotives à Siemens Mobilité. Celle-ci «remplaceront progressivement les locomotives F59PH en service depuis 1989 et utilisées sur le réseau d’exo depuis plus de dix ans», avait expliqué l’organisation en soulignant que les nouveaux véhicules seront plus écologiques, tout en ayant la capacité de tirer plus de wagons.
«Exo se positionne comme un acteur engagé dans son milieu en soutenant l'activité économique, en participant à la protection de l'environnement et en contribuant à la qualité de vie des citoyens de la région métropolitaine de Montréal », a fait valoir la présidente du conseil d’administration d’Exo, Josée Bérubé, par communiqué.