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Excuses du pape aux Autochtones: «un pas en avant», juge Trudeau
TVA Nouvelles
Les excuses du pape François pour le rôle joué par l’Église catholique dans les horreurs des pensionnats autochtones représentent «un pas en avant» aux yeux du premier ministre Justin Trudeau.
«Les excuses présentées aujourd’hui constituent un pas en avant dans la reconnaissance de la vérité de notre passé. Nous ne pouvons pas séparer l’héritage du système des pensionnats des institutions qui l’ont créé, maintenu et exploité, y compris le gouvernement du Canada et l’Église catholique», a plaidé le premier ministre par communiqué vendredi.
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Un peu plus tôt dans la journée, le pape François a présenté ses excuses à une délégation autochtone venue le rencontrer au Vatican. L’ecclésiastique en a profité pour annoncer qu’il viendrait au Canada d’ici la fin de l’année.
Cet engagement a été salué par le premier ministre, qui «espère voir Sa Sainteté le pape François présenter des excuses lors d’une visite au Canada, conformément à la demande des Premières Nations, des Inuits et des Métis».
La présentation d’excuses du clergé faisait partie des recommandations issues de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
Ce «pas en avant» de l’Église survient alors que les horreurs de système de pensionnat ont été ravivées ces dernières années par les découvertes de centaines de tombes anonymes sur les sites d’anciens établissements, particulièrement dans l’Ouest canadien.
Ces découvertes ont ravivé la mémoire et les douleurs des peuples autochtones, dont les enfants avaient été enlevés de force pour être envoyés dans les pensionnats. Elles avaient aussi amené le gouvernement fédéral à accélérer la création de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, décrétée le 30 septembre.