Erin O’Toole affirme que les conservateurs sont « unis comme une équipe »
Radio-Canada
La reprise des travaux, lundi, à la Chambre des communes, n’arrivera jamais assez vite pour Erin O’Toole, dont le leadership est régulièrement contesté depuis les élections fédérales.
En entrevue à l'émission Les coulisses du pouvoir, M. O’Toole dit être impatient d’en découdre avec le gouvernement.
« Il y a une crise du coût de la vie maintenant. L'épicerie, l'essence, le logement. Tous les prix sont en train d'augmenter, et les salaires ne suivent pas l'augmentation des prix. »
Il compte sur son nouveau cabinet fantôme pour attaquer le gouvernement Trudeau sur des thèmes à saveur économique comme l’inflation, la pénurie de main-d'œuvre et les dépenses de l’État.
Certains députés qu’il avait écartés après son élection à la chefferie ont repris du service, dont Pierre Poilievre, très efficace devant son vis-à-vis aux finances, et Alain Rayes, qui redevient lieutenant du Québec. Alain est très fort sur le terrain, très respecté, très connu par les médias. Et maintenant, on doit attirer plus de Québécois avant la prochaine élection.
Une indication que le chef n’a pas l’intention de céder sa place à qui que ce soit, malgré les frondes menées par certains conservateurs.
La dernière a été déclenchée par Denise Batters, une sénatrice de la Saskatchewan. Elle lui reproche d’avoir tergiversé sur ses prises de position pendant la campagne électorale et d’avoir berné les membres. Erin O’Toole s’en défend bien, que ce soit sur les enjeux sociaux ou l’environnement.
« J'ai une approche différente des chefs avant moi. [...] Les Canadiens méritent un Parti conservateur moderne et prêt sur les enjeux comme l'environnement et les autres. »
Denise Batters a d’ailleurs été expulsée du caucus. M. O’Toole estime que ses arguments n’ont pas convaincu les élus conservateurs. Zéro député était avec Mme Batters. Chaque semaine, j'ai eu des conversations, des appels, des réunions avec nos députés, avec nos candidats, avec nos circonscriptions et nos bénévoles. Et nous sommes unis comme une équipe.