Entrevue à NBC: Céline Dion, qui consommait beaucoup de Valium pour traiter ses spasmes, aurait pu cesser de respirer
TVA Nouvelles
Céline Dion a raconté mardi soir en entrevue à la télévision américaine avoir tout tenté côté médication pour soulager les symptômes liés à son syndrome de la personne raide, au point où elle aurait pu mettre sa vie en danger.
Elle a notamment révélé être allée très loin avec le diazepam, mieux connu sous le nom de Valium, dans l’espoir de soulager son état qui l'empêche de chanter et compliquent même ses déplacements.
«Nous avons essayé beaucoup de choses. Essayer beaucoup de choses quand tu ne sais pas ce que tu as peut te tuer», a dit la chanteuse de 56 ans, qui s’est confiée sans retenue et avec son habituelle franchise à la journaliste Hoda Kotb sur les ondes de NBC à propos du calvaire qu’elle vit depuis plusieurs années.
Elle prenait jusqu’à 90 milligrammes de diazepam par jour, en se sachant pas qu’elle aurait pu «cesser de respirer» à tout moment. Comme son corps s’est habitué à cette médication et que la pandémie est survenue du jour au lendemain, elle a profité de cet arrêt pour «ne plus être brave, mais intelligente pour la première fois».
Elle a alors cessé progressivement toute médication avec l’aide de médecins parce que de toute manière «ça a cessé de fonctionner», a-t-elle dit.
Les symptômes ont rapidement progressé, au point où elle devait se tenir contre des meubles pour passer d’une pièce à l’autre. «Je sentais toujours que j’allais tomber.»
Au sujet de ces années où elle avançait dans le brouillard en ne sachant de quelle maladie elle souffrait, Céline Dion ne cache pas que ce furent des moments éminemment difficiles pour elle. Et la douleur liée au syndrome de la personne raison peut être cruellement intense.
«C’est très difficile, très douloureux, challengeant, épeurant», a-t-elle relaté à propos des spasmes qui se sont d’abord manifestés au niveau du cou, avant de gagner tout son corps, ponctuellement.
Parfois, ses doigts peuvent même rester coincés dans une position qu’elle a tenue trop longtemps, comme quand elle cuisine, une chose qu’elle aime faire.