Entente de principe entre Québec et 3000 travailleurs paramédicaux
Radio-Canada
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), qui représente plus de 3000 travailleurs paramédicaux, et le gouvernement sont parvenus à une entente de principe.
La ministre responsable de l'Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, et le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, en ont fait l'annonce samedi dans un communiqué.
Selon le gouvernement, cette entente permettra une amélioration de la rémunération et des conditions de travail du plus important regroupement d'ambulanciers au Québec, mais également de favoriser le développement de l'accessibilité des services de première ligne à la population.
La FSSS, affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), n'avait pas encore transmis de déclaration au sujet de l'entente, samedi soir. Le gouvernement a indiqué qu'il laissera le temps nécessaire à la FSSS-CSN pour présenter l'offre à ses membres avant de rendre publics les détails de l'entente.
Les travailleurs paramédicaux étaient sans convention collective depuis le 1er avril 2020. En janvier, la FSSS-CSN avait demandé l'intervention d'un conciliateur dans leur négociation, disant se trouver dans une impasse au chapitre de ses pourparlers avec le gouvernement.
La grève, qui concernait plusieurs municipalités depuis l'été dernier, s'était étendue à d'autres syndicats en février. Les moyens de pression touchaient notamment les formulaires de facturation que les travailleurs paramédicaux remplissent pour les remettre à leur employeur. Le public était très peu affecté par ces grèves, vu l'ampleur des services essentiels qui doivent être dispensés.
Les travailleurs paramédicaux affiliés à la FSSS-CSN avaient également manifesté devant les centres de distribution de la SAQSociété des alcools du Québec à Montréal et à Québec, le 25 février.
Les litiges portaient entre autres sur les salaires, les horaires de faction – qui supposent qu'un travailleur paramédical soit de garde 24 heures sur 24 pendant sept jours –, les heures de repas et la santé mentale.