
Enseignant poignardé: un évènement «troublant», selon Guilbault et Roberge
TVA Nouvelles
Les ministres Geneviève Guilbault et Jean-François Roberge ne sont dits «perturbés» par l’agression d’un enseignant à l’école John F. Kennedy, un évènement qui n’est pas étranger à la recrudescence de la violence à Montréal.
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«Ainsi va la violence dans la communauté, ainsi vont les incidents qui peuvent arriver dans les écoles», a réagi jeudi le ministre de l’Éducation, qui sortait de la période des questions à l’Assemblée nationale lorsque le suspect a été arrêté.
Un élève de 16 ans aurait poignardé son professeur en pleine classe dans une école du quartier Saint-Michel, à Montréal. L’agression est survenue un peu après 10h, à l’intérieur de l’école John F. Kennedy, un établissement anglophone qui accueille des jeunes d’âge primaire et secondaire, sur la rue Villeray.
Le ministre Roberge a assuré que les élèves et le personnel recevront le soutien psychosocial nécessaire.
Il dit ne pas avoir eu d’informations provenant du réseau de l’Éducation à l’effet qu’il y aurait une hausse de la violence dans les écoles dernièrement. «Mais on sait très bien que lorsqu’il y a recrudescence dans les rues, les jeunes circulent dans les rues, circulent dans les écoles, ce sont les mêmes personnes», a-t-il souligné.
Jean-François Roberge n’a pas de données sur les saisies d’armes dans les établissements scolaires. «Ça appartient vraiment aux centres de services scolaire de superviser ce qui se passe». Mais les écoles sont vigilantes, a-t-il insisté.
Selon sa collègue de la Sécurité publique, il s'agit d'un événement «troublant». «Ce n’est pas normal que nos jeunes aient ces réflexes-là de violence», a-t-elle soutenu.
Geneviève Guilbault a rappelé que son gouvernement a récemment annoncé 52 millions $ d’argent neuf pour la prévention.