Enquête ministérielle sur les allégations d’agressions sexuelles dans une école
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Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a demandé l’ouverture d’une enquête, après que le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) a confirmé, le mardi 12 avril, par voie de communiqué, qu’une enquête était en cours concernant des allégations d’agressions sexuelles dans une école de l’ouest de l’île de Montréal.
L’ouverture d’une enquête a été annoncée après que le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSSMB) a confirmé, le mardi 12 avril, par voie de communiqué, qu’une enquête était en cours concernant des allégations d’agressions sexuelles dans une école de l’ouest de l’île de Montréal.
Plusieurs élèves de l’école secondaire des Sources disent avoir été agressés sexuellement, prétendument par le même élève, un adolescent âgé de 15 ans.
Alors que la police de Montréal enquête sur ces allégations d’agressions sexuelles impliquant des élèves mineurs, une psychologue commente les conséquences psychologiques possibles et le comportement à adopter avec des victimes de violence sexuelle.
«Il peut y avoir différents traumatismes psychologiques chez des enfants qui ont été exposés à toute forme de violence sexuelle», déclare la psychologue et professeure à l’École de criminologie de l’Université de Montréal, Isabelle Daignault. «Les réactions des enfants peuvent être très variées, alors il est difficile d’anticiper quel en sera l’impact précis», poursuit la psychologue.
«On doit s’attendre souvent à observer des réactions de stress post-traumatique, des symptômes dépressifs, d’anxiété et parfois de dissociation. D’autres manifestations sont aussi possibles, comme des difficultés d’adaptation à l’école qui remettent en question la réussite scolaire, ou encore un problème d’estime de soi qui entraîne un retrait social», poursuit l’experte, qui tient aussi à faire part d’observations plus positives.
«Les jeunes victimes d’agression peuvent aussi manifester un profil plutôt résilient et ne pas présenter de difficultés à la suite d’un évènement traumatisant. Selon les statistiques, on pense qu’autour de 40% n’auront pas nécessairement de difficultés particulières», précise la psychologue, qui considère qu’il faut «ne pas prendre pour acquis qu’une victime, présumée ou non, va nécessairement avoir des traumatismes.»