Enjeux francophones : un débat « nécessaire », mais sans grande surprise
Radio-Canada
Au lendemain du débat sur les enjeux francophones, les organismes de la francophonie canadienne se disent satisfaits d’avoir entendu parler de leurs priorités, même si aucune grosse surprise n’est venue marquer la soirée.
Il n'y a pas eu trop de surprises quant aux sujets qui ont été discutés. Mais ce sont des sujets qui nous tiennent à cœur, qu’on parle de la Loi sur les langues officielles, d'éducation, de financement du postsecondaire en français, lance le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), Carol Jolin.
Toujours est-il que le débat s’est avéré utile, notamment pour détailler davantage les plateformes de chacun des partis sur les enjeux francophones, ajoute-t-il.
Nous avons eu un débat d’idées, estime la présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Liane Roy. Ce que je retiens, c'est que chaque parti veut en faire plus et plus rapidement, dès le lendemain des élections. Et ça, c'est une bonne nouvelle!
La politologue du Collège militaire royal du Canada et de l’Université Queen’s, Stéphanie Chouinard reconnaît que sur la question de la Loi sur les langues officielles et sur la question du postsecondaire en français, on a surtout entendu les représentants de tous les partis réitérer ce qu'on savait déjà.
Le président de l’AFOAssemblée de la francophonie de l'Ontario note toutefois l’importance que les gens puissent l’entendre afin de se faire une idée avant de se rendre aux urnes le 20 septembre.
Le commun des mortels ne regarde pas toutes les plateformes, acquiesce Mme Roy. Pour nous, c'est important qu'on entende nos défis, nos enjeux, nos priorités.