Encore quelques étapes à franchir avant d’avoir de l’eau potable à Saint-Ulric
Radio-Canada
La Municipalité de Saint-Ulric a obtenu les autorisations auprès de différents paliers gouvernementaux pour réaliser les travaux qui permettront de fournir les habitants en eau potable. L’aqueduc doit passer sous la rivière Blanche, traverser un domaine sylvicole ainsi que plusieurs terrains privés.
Le maire, Michel Caron, espère voir le projet se concrétiser au printemps 2023. On a hâte d’avoir de la bonne eau potable, s’impatiente-t-il. L’élu, à la tête de Saint-Ulric depuis les dernières élections municipales, poursuit le travail de ses prédécesseurs.
Il espère clore une fois pour toutes la question de l'accès à l’eau. Moi-même je réside à Saint-Ulric et j’achète mon eau. Les gens nous disent qu’ils ont hâte, je m’inclus là-dedans, précise M. Caron.
Les appels d’offres sur lesquels planche ARPO Groupe-conseil seront publiés en mai, confirme la directrice générale de Saint-Ulric, Louise Coll. La firme évalue actuellement les coûts de construction.
Les travaux comprennent le creusage des tranchées qui accueilleront l’aqueduc et une nouvelle station de pompage pour remplacer l’actuelle infrastructure, jugée désuète. Ça fait partie du mandat, de refaire une station de pompage à la fine pointe de la technologie, précise Michel Caron.
Des tests ont pu être effectués dans le puits, récemment creusé. Michel Caron confirme que toute la municipalité pourra amplement être alimentée en eau potable avec cet accès.
Le coût du projet est estimé entre cinq et six millions de dollars. Or, il se pourrait que les travaux se chiffrent à la hausse. Le maire Caron s'inquiète notamment de l'augmentation des coûts de construction. Les soumissions ont été faites il y a plusieurs années, et elles ne sont plus les mêmes, indique-t-il.
La subvention promise par le gouvernement du Québec couvrira une part de la facture, déterminée une fois que l’appel d’offres sera publié. Heureusement qu’on a une subvention gouvernementale, une municipalité de notre grosseur n’aurait pas les moyens d’investir, autrement, constate Michel Caron.