
Encore des dépassements de coûts pour le centre de santé mentale L’Équilibre
Radio-Canada
La transformation de l’ancienne prison de Chicoutimi en centre de santé mentale progresse. Mais les coûts du projet ont encore grimpé. Ils devraient dépasser les 16 millions de dollars, alors que le projet avait été évalué à 11 millions lors de son annonce. L’ouverture, elle, est toujours prévue en décembre 2023.
Il ne reste plus rien des cellules, des barreaux et des salles communes de l’ancienne prison de Chicoutimi.
L’intérieur du bâtiment patrimonial construit en 1928 a été complètement détruit pour laisser place aux cloisons du futur centre de santé mentale L’Équilibre.
Le chantier du centre L’Équilibre est maintenant complété à 40 %, selon Éric Gauthier, directeur général de l'Office municipal d'habitation (OMH) de Saguenay.
De voir qu’on peut redonner vie à un bâtiment comme ça, et en plus, qui a un côté qui va aider pour la santé mentale. [...] Ici, ce qu’on veut, c’est aider les gens pour se retourner dans la société, les aider. Puis en plus, on regroupe tous les services, a commenté la ministre régionale, Andrée Laforest.
Pour notre ville, on sait qu’on a des problèmes de santé mentale. Il faut travailler pour y remédier, alors je pense que c’est vraiment la solution idéale, et c’est très très bon aussi pour le centre-ville de Chicoutimi, a ajouté pour sa part le président de l’arrondissement de Chicoutimi, Jacques Cleary.
Rappelons que lors de l’annonce initiale du projet, les coûts étaient évalués à 11 millions de dollars. Puis, des problèmes liés à des contaminants, dont de l’amiante, avaient fait grimper la facture à 15 millions de dollars.
Le centre L’Équilibre proposera au total 56 unités d’hébergement pour la clientèle, dont 46 chambres et deux appartements pour l'Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) ainsi que huit chambres pour le centre de crise du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Ça va faire en sorte d’avoir des locaux adaptés pour notre clientèle [...], que les services soient mieux desservis, puisque nos professionnels peuvent travailler de concertation , a fait valoir Valérie Maltais, directrice générale pour le Saguenay de l’ACSM.