
Encore de l’incertitude pour la finale des Jeux de l’Acadie en 2022
Radio-Canada
Les organisateurs de la 41e finale des Jeux de l'Acadie doivent redoubler d'ardeur s'ils veulent présenter leur événement. Omicron et les autres variants de la COVID-19 sont imprévisibles et les restrictions sanitaires compliquent la planification d'ici les premières compétitions, prévues le 29 juin.
On était déjà sur une bonne lancée et les préparatifs étaient bien avancés, cet automne, explique Luc Arseneau, directeur général de la Société des Jeux de l'Acadie (Société des Jeux de l'AcadieSJA). Mais, depuis la mi-décembre, on est en pause.
La tenue des Jeux de l'Acadie, du 29 juin au 3 juillet, à Saint-Jean et à Quispamsis, au Nouveau-Brunswick, n'est pas en péril à ce moment-ci. Mais la Société des Jeux de l'AcadieSJA a formé un comité COVID pour analyser la suite des choses.
« On se pose beaucoup de questions. La décision, en début de semaine, est de voir comment les choses vont progresser. On ne panique pas pour le moment. »
Luc Arseneau veut se faire rassurant, mais il cherche des solutions. Le comité comprendra des membres de la Société des Jeux de l'AcadieSJA, du Comité organisateur de la Finale des Jeux de l'Acadie (Comité organisateur de la finale des Jeux de l'AcadieCOFJA) 2022 et des représentants des neuf régions participantes.
Il n'y a pas de date limite pour annuler ou non les jeux, mais le Comité organisateur de la finale des Jeux de l'AcadieCOFJA ne peut pas attendre indéfiniment. Des actions devront être prises d'ici de deux à trois semaines.
Les Jeux de l'Acadie, c'est bien plus que les cinq jours de compétitions et d'activités à la fin juin. Il y a une planification importante qui implique le transport des participants en provenance des quatre provinces de l'Atlantique, entre autres.
Pour la nourriture, ajoute Luc Arseneau, on ne peut pas attendre au 1er« mai.
Il y a plus de 1500 athlètes, artistes et bénévoles qui se regroupent durant les jeux. Nous sommes l'événement le plus important de la région Atlantique. Nous sommes les seuls qui doivent réunir tout ce monde, les loger, les nourrir et les faire compétitionner, souligne-t-il.