En Saskatchewan, la campagne électorale est entachée par des actes de vandalisme
Radio-Canada
À quelques jours de l’élection fédérale, le 20 septembre prochain, de plus en plus de candidats en Saskatchewan disent être victimes de harcèlement ou d’intimidation sur fond d’actes de vandalisme.
Parmi eux, la candidate libérale à Prince Albert, Estelle Hjertaas, affirme que plusieurs de ses affiches et pancartes de campagne ont été volées ou vandalisées. Même si elle n’est pas surprise par ces attaques en période d'élection, elle estime toutefois que cette fois-ci c’est vraiment différent, car en moins de 24 heures des panneaux ont été volés, détruits, aplatis par des voitures, ou coupés en deux. C’est une attaque contre la démocratie. Les gens pensent que ce ne sont que des pancartes électorales, mais en réalité, ils agissent contre la démocratie, dit-elle. Si on respecte la démocratie, il faut respecter tous les candidats, et ça inclut les pancartes électorales. La candidate libérale juge la situation frustrante, car lorsque des affiches disparaissent dans un quartier, explique-t-elle, les gens pensent qu’elle ne s’investit pas suffisamment dans sa campagne, et qu’elle n’est pas intéressée. Dans la capitale provinciale, le candidat libéral de Regina-Wascana, Sean Mceachern, a quant à lui reçu des excréments de chien sur sa voiture, la semaine dernière, alors qu’il faisait du porte-à-porte avec l’un de ses bénévoles. Mais les candidats libéraux ne sont pas les seuls à être victimes d'actes d'intimidation. Le candidat du Parti populaire du Canada pour Saskatoon-Grasswood, Mark Freisen, affirme lui aussi avoir fait l’objet de harcèlement. Il assure que la majorité de ses affiches et pancartes de campagne ont été volées, abîmées ou endommagées, et qu’il a dû remplacer plus de 200 pancartes dans sa circonscription.More Related News