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En pleine 4e vague, les candidats à la mairie d’Edmonton tentent de se faire entendre
Radio-Canada
À moins de deux semaines des élections municipales, et alors que le vote par anticipation bat déjà son plein, les candidats à la mairie d’Edmonton tentent toujours de séduire les électeurs. La plupart admettent cependant que des élections sénatoriales et deux référendums qui font aussi partie du scrutin, ainsi que la quatrième vague de la pandémie de COVID-19, rendent la tâche plus difficile. Voici un tour d’horizon des promesses de cinq de ces candidats.
L’ancien ministre dans le cabinet de Justin Trudeau est probablement le mieux connu des candidats qui cherchent à succéder à Don Iveson. Celui qui a piloté la création de la Banque de l'infrastructure du Canada comme ministre des Infrastructures, puis l’agrandissement du pipeline Trans Mountain comme ministre des Ressources naturelles, n’hésite d’ailleurs pas à mettre son expérience de l’avant.
J’ai géré des portfolios économiques d’envergure quand j’étais ministre fédéral. J’ai été au conseil municipal pendant huit ans et j’ai négocié des accords complexes avec le secteur privé et de grands investisseurs institutionnels.
Il affirme que cette expérience lui permettra de relancer l’économie de la capitale albertaine. Il s’engage aussi à limiter les hausses d’impôts fonciers sous le niveau de l’inflation, à combattre le racisme et la discrimination à Edmonton et à collaborer avec la province pour lutter contre l’itinérance et la crise des surdoses.
Mike Nickel n’a jamais caché ses valeurs conservatrices depuis ses débuts en politique municipale au milieu des années 1990. Le conseiller municipal connu pour son franc-parler en est à sa troisième course à la mairie. Malgré son long parcours, il assure ne pas être un politicien comme les autres.
Les politiciens se ressemblent tous. Ils parlent de la même façon, s’habillent de la même façon. Moi, je suis un très mauvais politicien!
Il propose d’augmenter le nombre de policiers qui patrouillent, notamment au centre-ville, et de pousser les toxicomanes vers des centres de guérison plutôt que vers des centres de consommation supervisée pour combattre l’itinérance et la crise des surdoses. Il promet aussi d’économiser des centaines de millions de dollars en sabrant dans la bureaucratie. Selon lui, la Ville devrait se concentrer sur ses missions de base comme la police, le service d’autobus et la collecte des déchets.