
En mission au Brésil, Corcovado n'est pas embêté par les tensions dans le pays En mission au Brésil, Corcovado n'est pas embêté par les tensions dans le pays
Radio-Canada
Le tout se passe au moment où les autorités du pays constatent les énormes dégâts causés par des partisans de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro, qui ont pris d'assaut trois lieux de pouvoir à Brasilia, la capitale du pays, pour manifester contre le nouveau président Lula da Silva.
Alors que des tensions règnent au Brésil, l'organisme Corcovado a élaboré un plan de gestion des risques pour ses travailleurs en mission. De plus, la coordonnatrice de la coopération internationale chez Corcovado, Marilou Villeneuve, indique que les tensions ne touchent pas la région où le projet sera implanté, à Salvador de Baya, dans le nord du pays.
On fait toujours une veille de sécurité en continu, toute l’année, puis surtout, avant le départ de nos chargés de projet bénévoles, on vérifie au niveau de l’information, que ce soit des réseaux ici ou des réseaux internationaux. Et les premières personnes qui peuvent nous donner de l’information, ce sont nos partenaires. Pour ce qui est de nos amis à Salvador de Baya, ils nous ont bien confirmé que c’est très tranquille. La vague de manifestations ne s’est pas rendue dans le quartier ni dans ce secteur-là, mentionne Mme Villeneuve.
Corcovado appuie la création d'une école de musique, qui fonctionnera six matinées par semaine et emploiera trois enseignants. Il s’agit d’une mission et d’un projet de cinq ans, fait savoir Marilou Villeneuve.
L’école de musique est un moyen qu’on a trouvé par un partenaire, une nouvelle association formée d’un groupe de musique. Ils ont vraiment comme mandat de transmettre leur passion aux jeunes du quartier, souligne-t-elle.
Cette année, l’école devrait recevoir une vingtaine de jeunes. Par le fait même, au cours de l’année, l’idée est aussi d’offrir des concerts dans le quartier, de récolter soit des sommes d’argent, soit des denrées, soit du matériel, soit des vêtements, et de redonner à des associations locales, précise Mme Villeneuve.