En France, début des tractations pour bâtir une majorité politique
TVA Nouvelles
L'union des gauches arrivée en tête des élections législatives en France devant le camp d'Emmanuel Macron a fait monter la pression lundi pour obtenir le poste de premier ministre, l'absence de majorité absolue à l'Assemblée et de prise de position présidentielle faisant planer l'incertitude.
• À lire aussi: Législatives en France: «Macron a peut-être réussi son pari», croit le chroniqueur Philippe Léger
• À lire aussi: Élections législatives: succès-surprise de la gauche en France
• À lire aussi: Élections législatives: les Français «clairement divisés»
Après la surprise des législatives qui ont nettement freiné la déferlante de l'extrême droite, la France se cherche une majorité parlementaire.
Un casse-tête alors que ni le Nouveau Front populaire (NFP, autour de 180 sièges), ni le camp présidentiel (autour de 160 sièges), ni le RN et ses alliés (plus de 140 sièges) ne peuvent atteindre seuls la majorité absolue (289 députés). De nombreux élus ne sont pas clairement identifiés comme membres d'un des trois blocs.
«Il faut que dans la semaine, nous puissions être en mesure de présenter une candidature» au poste de premier ministre, actuellement occupé par le macroniste Gabriel Attal, a déclaré lundi le patron du Parti socialiste Olivier Faure.
La cheffe des écologistes, Marine Tondelier, a estimé sur RTL qu'Emmanuel Macron «devrait appeler aujourd'hui» la gauche à lui transmettre un nom de premier ministre.
Le nouveau Front populaire (NPF), qui réunit la gauche radicale de la France insoumise (LFI), les socialistes ainsi que les écologistes, est apparu profondément divisé pendant la campagne.