En coulisses avec Alexandra Stréliski
TVA Nouvelles
«Aux États-Unis, amène-toi une barre tendre dans ton sac.» De passage à Valleyfield pour sa tournée Néo-romance, la pianiste Alexandra Stréliski s’est confiée sur ses expériences dans les coulisses de salles de spectacle qu’elle a visitées partout à travers le monde. Comment se comparent-elles à celles au Québec?
«On est bien servi au Québec. Nos salles sont très, très belles. Nos équipes sont grandes aussi», répond d’emblée la musicienne.
Mais ce n’est pas le cas partout. Le glam hollywoodien est loin de se refléter dans les loges des salles de spectacle aux États-Unis, raconte Alexandra Stréliski.
«Aux États-Unis, amène-toi une barre tendre dans ton sac. C'est vraiment plus à la bonne franquette.»
Pour elle, la situation est attribuable au peu de subventions que reçoivent les salles américaines et la petite taille des équipes.
«Des fois, c’est un seul gars qui s’occupe de tout. De la technique, de la billetterie, tout de A à Z», illustre l’artiste.
En Europe, l’expérience est totalement différente.
«Tout le monde est nourri avec un buffet. C’est la tradition culinaire. Ici, on est plus en mode sandwichs pas de croûte, et c’est vraiment correct», dit-elle en riant.