
En 2050, plus de 5 milliards de personnes auront du mal à accéder à de l’eau
Radio-Canada
Plus de 5 milliards de personnes pourraient avoir des difficultés à accéder à de l'eau en 2050, a mis en garde mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
En 2018, elles étaient déjà 3,6 milliards à n'avoir pas eu un accès suffisant à l'eau pendant au moins un mois, explique un nouveau rapport de l'organisation onusienne.
L'OMMOrganisation météorologique mondiale insiste aussi sur le fait que ces 20 dernières années, le stockage de l'eau dans les terres a diminué d'un centimètre par an, en tenant compte de la surface, du sous-sol, mais aussi de l'humidité du sol, de la neige et de la glace.
Les pertes les plus importantes se produisent en Antarctique et au Groenland, mais de nombreuses zones très peuplées situées à des latitudes plus basses connaissent des pertes importantes dans des endroits qui assurent habituellement un approvisionnement en eau, indique encore l'OMMOrganisation météorologique mondiale.
Ces pertes ont des conséquences majeures pour la sécurité hydrique, souligne-t-elle, d'autant que l'eau douce utilisable et disponible ne représente que 0,5 % de l'eau présente sur Terre.
En même temps, les aléas liés à l'eau ont augmenté ces deux dernières décennies : depuis 2000, le nombre de catastrophes liées aux inondations a augmenté de 134 % par rapport aux deux décennies précédentes, mais le nombre et la durée des sécheresses ont également augmenté de 29 % au cours de cette même période.
La plupart des décès et des dégâts économiques liés aux inondations se produisent en Asie, mais la sécheresse fait le plus de victimes en Afrique.